LA PLAGE (THE BEACH)

Recette : Beach à la Caprio

* Faites fondre du sable (fin de préférence), goûtez des cœurs de palmiers, faites rissoler, recouvrez d'ailerons de squales frits, faites cuire à feu doux, relevez le tout d'un peu d' "herbe", roulez l'ensemble dans du gros sel, laissez reposer en plein soleil trois semaines.

* Servir tiède à des occidentaux pâlot en mal de playstation.

* The Beach ne pourrait être que çà !

Apparence trompeuse, tandis que Leonardo s'offre un tango avec le colonel Kurt sur fond d'Eden, Boyle bridé par les grands studios (circonstance atténuantes à prouver) multiplie les dérapages trop controllés, et les plans gadgets. Malgré ses faiblesses et sa fin Disney, ce film se révèle profondément subversif. Boyle sans scrupule lorgne un anarchisme dur flirtant avec le nihilisme.

Ainsi Acide Boyle, malgré la tendance "Air Thai" de ce dernier film, reste fidèle à ses vieux démons politiquement incorrecte. Il n'en reste pas moins qu'il vole en dessous de ses trois précédentes œuvres. Espérons à l'avenir qu'il se passera de compromis suicidaire et ne bloquera pas son altimètre à zéro.

CHAINSAW

 

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